
Je me suis attachée à toi.
D’abord, peut être, parce que tu es la première destination de mon tour du monde.
Encore, parce que je ne m’attendais pas à cette rencontre. Je suis venue à toi sans trop te connaitre.
Pourtant, tu m’as fait découvrir le fait que l’homme peut parfaitement s’adapter à son environnement.
C’est évident, tout le monde le sait et pourtant, c’est perturbant de le vivre.
Le trek dans le Lares et la rudesse de son climat m’a donné l’impression qu’il n’est pas possible d’y résider.
Pourtant, tes Hommes qu’ils soient petits ou grands, marchent en sandales, mettent plusieurs couches de vêtements. Ils laissent leur porte ouverte comme si, de toutes façons, il n’était pas possible de rechauffer leur maison. Ils vaquent sans se soucier du temps qu’il y fait.
Ils vaquent à se préoccuper de leurs troupeaux, de leurs patates, de leur prochain.
Dans ta forêt amazonienne, il faut rester à l’écoute des bruits de la nature.
Pour peut être s’y mettre à courir.
Les cigales chantent, le concert s’impose.
Les oiseaux volent.
Ta faune et ta flore s’emmêlent,
À chaque jour son spectacle.
Ne s’attendre à rien pour profiter davantage.
Sur le lac Titicaca, tes hommes ont sû dompter les totoras pour se dissimuler. Un habitat de « paille » sans cesse à renouveler pour braver le temps et le vent.
Tes femmes et tes hommes luttent contre la pauvreté, sans cesser d’aimer leur vie.
Ils cultivent et profitent du tourisme pour arracher quelques soles supplémentaires même si la communauté veille.
Et le chapeau.
Il pourrait apparaître, à lui seul, comme un symbole de ton pays.
De couleurs variées, de formes diverses, il se porte sur les têtes des hommes comme des femmes.
Pérou. Tu me déroutes.
Pérou, je t’aime.
