J60- A LA DECOUVERTE DE LA ROUTE 40

Nous partons à 9 heures de Chicoana direction Cachi en se disant que si la route n’est pas belle nous rebrousserons chemin pour repartir sur Cafayate. Notre objectif étant de dormir à Cafayate, ce qui représente une très longue journée dans la voiture !

Comme nous avons beaucoup de route aujourd’hui, nous mangeons des viennoiseries dans la voiture, achetées dans une boulangerie sur la place de Chicoana, à côté de l’Iglesia de San Pablo de Chicoana.

Nous entrons dans la vallée Calchaquies, et notamment dans le Parque Nacional Los Cardones qui se situe entre Salta et Cachi. La végétation luxuriante nous fait penser à la forêt amazonienne. Nous adorons immédiatement cette route ! Nous entendons les cigales et voyons des perruches. C’est très beau. C’est très montagneux comme dans les gorges du Tarn.

Puis, la végétation se fait un peu moins dense.

Nous montons jusqu’au col Obispo ; Luc est bien malade dans la montée. En haut du col, nous admirons la vue sur la vallée.

Col Obispo.

Nous sortons de la route principale, en prenant une piste en terre de 4 kilomètres, située au kilomètres 61 pour aller voir la vallée Encantado : très beau paysage, qui se situe à quelques kilomètres de là. Cela vaut le détour.

Nous reprenons la route et arrivons sur un plateau immense couvert d’herbe à chameaux et de cailloux, entouré de petites montagnes et de cacti, appelés « lo Cardon ». Ce cactus candélabre est une plante endémique qui peut atteindre 10 mètres de haut. Il a même donné son nom au parc !

Nous sommes contents de voir des Guanacos, un camélidé comme le lama., que nous avions vu seulement jusqu’à présent en photo.

Ce paysage est le même jusqu’à Cachi. Nous nous arrêtons déjeuner à Cachi, jolie bourgade avec les maisons en adobe toutes blanches.

Le confessionnal de l’église fait en bois de cactus!

Nous mangeons dans un restaurant sympa au bord de la route.

Nous prenons la route nationale 40, non bitumée, qui est sur cette partie la route des vins. La route 40 est la plus longue du pays ! Nous avons changé d’avis à la suite d’une rencontre avec un policier qui nous a dit qu’elle était accessible. Cela nous évite donc de rebrousser chemin et de découvrir une partie de cette fameuse route qui traverse le pays du nord au sud, depuis La Quiaca à la frontière bolivienne dans la province de Jujuy jusqu’au cap Virgenes à l’extrême sud de la Patagonie. Elle court parallèlement à la Cordillère des Andes en reliant les parcs nationaux les plus importants et traverse plusieurs des régions touristiques et des attraits principaux du territoire. 

Sur la route, nous sommes impressionnés de voir une centaine de perroquets dans des arbres. Quel vacarme ! Nous restons là à les admirer.

Nous faisons notre première halte à Molinos. Le village est mort… Aucune vie même si le centre historique est sympa. 

L’église du village, dans le style de Cuzco, date des XVIIème et XVIIIème siècles. Elle comporte un plafond en bois de cactus. les Stations du Chemin de Croix sont des tapisseries réalisées localement.

Nous sommes un peu déçus par le paysage qui n’a rien à voir avec celui vu le matin, lequel n’est pas fantastique. 

Nous avions lu sur le Lonely Planet que l’on pouvait visiter un centre gouvernemental : le criadero coquera et casa de engre rios. Le département de recherche agricole du gouvernement y élève des vigognes. Nous nous sommes dit qu’une pause après avoir roulé toute la journée serait bienvenue pour goûter en regardant les vigognes… cela devait faire plaisir aux enfants. En réalité, nous avons mieux vu les vigognes dans la nature. Cet arrêt est donc parfaitement inutile.

Nous continuons notre route 40. 

Un arrêt sur la route 40, au kilomètre 4470!

Concernant cette route des vins, elle n’a rien à voir avec ce que nous connaissons car les vignes, il faut les chercher !

En arrivant à Angastaco, nous sommes impressionnés par les centaines de formations rocheuses tortureuses et spectaculaires. Le paysage change presque brutalement et est vraiment très beau et ne nous fait pas regretter notre choix.

Nous continuons jusqu’à Cafayate le long du lit de la rivière asséchée et avec des montagnes en arrière plan.

Sur la route, nous voyons des ânes, des chevaux, des rapaces, des chèvres.

Nous retrouvons la route bitumée 28 kilomètres avant notre arrivée : le bonheur, plus de bruit et nous pouvons enfin rouler normalement !

Nous faisons un tour à San Pedro, dernier village avant d’arriver à Cafayate. Tous ces villages sont constitués de la même manière : une place carrée bitumée, circonscrite par une petite clôture et au centre une fontaine, des bancs et des jeux pour enfants. 

En arrivant à quelques kilomètres de Cafayate, nous sommes accueillis par des centaines de perruches qui sur se posent sur les fils électriques. Là où nous avons des hirondelles, d’autres ont des perruches !

Les vignes très nombreuses entourent la ville, ce qui est normal car sa région est la deuxième région viticole d’Argentine par la qualité.

Nous cherchons un hôtel (heureusement que j’avais fait des captures d’écran de booking !).

Nous mangeons au restaurant Pancha, qui est vraiment très bon !

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