Nous prenons le bus à 8 heures pour SALTA (35.000 pesos) mais nous devons nous lever à 7 heures 45 pour avoir le temps de rejoindre le terminal de bus à pied.
A cette heure matinale, il n’y a personne dans la rue.
Le bus de la compagnie Andesmar tarde à arriver. Mais, heureusement, il est là et nous pouvons continuer notre périple ! Nous partons à 8 heures 30.
Seules deux compagnies se partagent le voyage SAN PEDRO DE ATACAMA – SALTA, chacune se répartissant des jours dans la semaine.
Le début du voyage commence bien : on nous sert à boire ainsi qu’un en-cas jusqu’à ce que le bus s’arrête dans le désert pendant deux heures pour un problème de durite de frein, rien de grave quand nous savons que nous allons devoir descendre des cols !
Nous sortons du bus seulement pour le passage de la frontière. Dans cette perspective, nous mangeons tous nos fruits en pensant que nous ne pourrons pas les faire passer comme pour le passage de la frontière chilienne. En réalité, les argentins sont plus laxistes que leurs voisins ! et nous repartons avec l’unique banane que nous ne sommes pas parvenus à ingurgiter.
Nous passons toute la journée dans le bus qui s’arrête à JUJUY pour nous faire changer de bus.
Le trajet est tout simplement interminable.
Nous arrivons à SALTA à 20 heures 30 avec la nuit.
Nous n’avons pas suffisamment d’argent pour prendre le taxi qui nous amènera à notre hôtel et au regard de l’heure et de la fatigue des enfants, nous n’avons pas le courage de marcher avec tous nos sacs.
Guillaume parvient à changer les dollars que nous avions retirés en prévision des jours galères en Argentine. Ouf ! nous embarquons dans le taxi qui nous dépose à l’hôtel.
Nous avons juste l’impression que notre chambre, sympa au demeurant, se situe dans le hall d’entrée tellement nous donnons sur la salle commune dans laquelle des argentins font la fête…la nuit va être courte. Tellement fatigués, nous pique-niquons dans notre chambre.