
Après avoir fait des devoirs, nous partons au Qway Mirador, restaurant, qui nous offre une belle vue sur la ville.




Nous trouvons la nourriture moyenne et insuffisante en termes de quantité (nous avons été mal habitués au Pérou où les portions étaient importantes). En réalité, cela nous a tout simplement ouvert l’appétit !
Nous retournons sur le marché manger, à nouveau, au 7 Lunares nos sandwichs (7 Bs le petit sandwich au chorizo et 12 Bs le grand ou celui au jambon)… Hum et de petits gâteaux.

Nous avons repris des forces pour visiter la Casa de la Libertad où fût signée la déclaration d’indépendance le 6 août 1825. Cette maison est considérée comme le berceau de la nation.
Si LA PAZ est désormais le siège du gouvernement et des finances, SUCRE demeure la capitale constitutionnelle du pays.

Le 1er Congrès Boliviens se tint dans le Salon de la Independencia, une ancienne chapelle jésuite où les candidats au doctorat venaient soutenir leur thèse.
Nous retournons boire un jus de fruits sur le marché. Nous récupérons nos bagages à l’hôtel et partons au terminal de bus. Nous discutons avec une française qui nous vante les mérites de notre compagnie de bus, 6 de octubre (450 Bs par personne pour le trajet SUCRE – TUPIZA). Les bus s’inclinent à 180 degrés, nous devrions bien dormir. Amaya a prévu de faire des devoirs pour s’avancer. Nous mettons nos sacs dans la soute.
Et là….
On nous dit que nos tickets de bus étaient pour hier…
S’installe un grand moment de désolation. On s’imagine retourner à l’hôtel, voir le monsieur qui nous a vendu les tickets…
Mais, le monsieur du terminal nous invite à monter dans le bus. Nous avons droit à un …..🥁 1, oui je dis bien 1 fauteuil pour 5!
Comment allons-nous nous organiser pour ces 9 heures de voyage avec 3 enfants fatigués.
On fait la plouf ?
Bon, on finit, après plusieurs essais, par décider que je dormirai sur le fauteuil (oui, mais il y en a 4 autres qui voyagent avec moi, je ne peux décemment pas m’endormir tranquillement toute seule) avec mes deux garçons sur moi. Amaya dormira par terre et le 🦸♂️ superpapa assis par terre.
Pour la petite histoire (je passe sur les détails), le chauffeur de bus qui croyait que nous n’avions pas payé nos tickets voulait nous faire descendre, en pleine nuit, dans la pampa.
Vous imaginez le truc…. Sauf à repayer 5 tickets pour… 1 fauteuil car évidemment personne ne s’est volatilisé entre temps.
Au final, nous avons payé un ticket qui correspondait au fauteuil occupé par nos séants à une dame qui apparemment nous l’avait laissé.
Malgré tout, nous avons de la chance car à 3 heures 30, des personnes descendent du bus et Amaya et Guillaume (avec Luc) peuvent prendre une place.
Arrivés à TUPIZA, à 5 heures 30, il n’y a pas âme qui vive, personne, pas un chauffeur de taxi, nadie….Cela promet.