J29 – DECOUVERTE DES ILES DU LAC TITICACA : LES ILES AMANTANI ET TAQUILE

Aujourd’hui, c’est dimanche, jour de mariage et …de lessives. Dans les deux îles visitées, nous verrons les femmes laver le linge et l’étendre sur le sol.

Nous prenons notre petit-déjeuner, ce matin nous avons droit à des chaussons à la confiture. Tout le monde adore, nous tentons de faire une lessive à la main, c’est un véritable échec avec de l’eau froide. Nous préférons donc confier le linge à Eustakio. 

A 8 heures, nous rejoignons le bateau réservé par Eustakio, ce dernier n’est pas très prolixe. Le bateau nous attend et surprise nous sommes seuls dans un bateau pour 50 (pas terrible l’empreinte carbone) ! Les couleurs sont magnifiques, le ciel est bleu on voit le Cerro Blanco 6.400 mètres, frontière avec la Bolivie, avec ses neiges éternelles.

Tout le monde est ravi on commence la traversée sur le toit du bateau puis on descend car ça caille un peu !! 

Nous arrivons sur l’île Amantani, tout le monde est à la fête.

Nous arrivons au cours d’une cérémonie de la mairie. Personne n’a l’air heureux – en tout cas, pas les mariés…. Nous avons droit ensuite à un défilé dans les rues avec fanfare, jets de bonbon et jouets pour les enfants. Luc et Jean sont enchantés.

Nous montons jusqu’à la Plaza.

Nous montons avec Amaya aux ruines consacrées à la Pachatata (Terre-Père) (les ruines sont en forme de carrée avec une entrée et une sortie) à près de 5.555 mètres d’altitude pendant que les garçons et Guillaume attendent un peu plus bas à 4.100 mètres d’altitude. Les ruines consacrées à la Pachamama (Terre Mère) sont plus lointaines, nous n’avons pas eu le courage d’y aller. 

Le jour de la San Sébastian, les habitants de l’île se répartissent entre les deux temples pour faire la fête.

Sur cette île, la couleur des jupes des femmes détermine l’appartenance à l’une des neuf communautés.

Nous trouvons l’île joliment entretenue, les jardins sont fleuris et les toits de tôle sont oranges, ce qui donne une apparence d’homogénéité.

Ici, les chiens sont interdits.

Nous retrouvons le bateau de l’autre côté de l’île, pour rejoindre une autre île, la Isla Taquille sur laquelle nous mangeons dans une auberge sur les hauteurs.

Habitée depuis des millénaires, la Ilsa de Taquile, évoque un peu une baleine vue de côté. Elle fait 7 kilomètres de longueur et abrite 3.000 habitants. 

Les paysages peuvent faire penser à la côte méditerranéenne avec ses murets en pierre et les sentiers de pierres. Nous trouvons qu’elle fait plus pauvre comparée à la précédente, les toits sont faits en tôle et les maisons faits de bris et de broc. 

Les Taquilenos parlent quechua.

Les habitants font perdurer l’art ancestral du tissage. Les bonnets des hommes, en mailles serrées et semblables à des bonnets de nuit, possèdent des couleurs qui recouvrent une signification sociale : le bonnet rouge est réservé à l’homme marié et le blanc au célibataire. Les personnes de l’administration ont un bonnet coloré sur lequel ils mettent un chapeau melon. Les bonnets sont réalisés par les hommes.

Les femmes, de leur côté, porte un châle noir et superposent plusieurs jupes. La taille des pompons de couleurs détermine si elle est célibataire ou mariée.

Une jeune fille sur la Plaza

De manière générale, l’île nous semble plus pauvre que la précédente, les maisons moins bien entretenues. 

De ces deux îles, nous retenons que le mode de vie des habitants n’a pas trop changé ; ils vivent de manière communautaire. Les touristes sont répartis de manière égalitaire sur chacune de ces îles. De même, les récoltes sont réparties selon les besoins de chacun. On cultive par rotation : patates, maïs, haricots. Après trois années de culture, une parcelle est laissée en jachère et sert à nourrir les moutons.

La fleur du Pérou.

Nous repartons pour Llachon, sur le pont supérieur du bateau. L’allure est très calme. En débarquant à Llachon nous repassons voir notre œuvre réalisée la veille dans le sable, les enfants sont aux anges. 

Nous retournons à la casa Eustakio, les enfants jouent près des moutons à construire un enclos. 

Le soir avant de dormir, nous regardons Madagascar 1 pour le plus grand bonheur des enfants. 

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