J22 – UNE BELLE DECOUVERTE, LE MONASTERE DE SANTA CATALINA, « UNE VILLE DANS LA VILLE »

Nous n’avons pas dormi de la nuit… Trop de bruits. Nous retournons à l’hôtel pour lui faire part de notre insatisfaction. Comme il n’y a pas de chambre disponible pour nous, nous changeons d’hôtel. 
Nous prenons celui situé à côté : la tenancière a l’air sympa, il y a beaucoup de monde même si la salle de bain est commune. 

Nous partons prendre notre petit-déjeuner à La Despensa. Nous nous REGALONS ! 


Nous partons découvrir le couvent Santa Catarina. Plaisir des yeux dans ce lieu si paisible. Construit en tuf de lave, c’est le monument qui exprime le mieux l’architecture coloniale de la ville. Cet immense couvent dominicain et une véritable ville dans la ville. Il a été crée en 1570 par une riche veuve, à peine 40 ans après l’arrivée des premiers espagnols à AREQUIPA. Dès le départ, des femmes d’origine sociale diverse entrent au couvent pour devenir religieuses et abandonner à jamais leur famille. Dire que pendant 4 siècles, 170 nonnes et leurs 300 servantes y vécurent à l’abri de tous les regards et interventions extérieures !

Derrière des murailles hautes et épaisses, des religieuses, cadettes issues des grandes familles d’ascendance espagnole, devaient verser une dot conséquente au moment de prononcer leurs vœux. En contre partie, elles étaient autorisées à avoir jusqu’à 4 servantes (ou esclaves), à organiser des réceptions et à vivre (presque) comme dans le grand monde. Elles avaient même le droit de revendre leur cellule !

Les parloirs

Les nonnes avaient droit à 1 heure de conversation par mois avec leur famille, sous l’oeil attentif d’une surveillante.

L’accès se fait par le patio du silence.

On passe du rouge au bleu : le cloître des orangers.


Le bleu me fait penser au jardin Majorelle que j’adore.

Salle réservée aux veillées funèbres

Nous nous perdons dans ce dédale de rues au nom des villes espagnoles.

Dans la rue Malaga :

La salle des hosties

Nous passons de l’ocre rouge au blanc.

Les cellules du monastère qui portent le nom de leur riche propriétaire, comprenaient une chambre à coucher, une cuisine particulière, un salon, une salle pour les ablutions et même de quoi loger leur servante à l’étage.

Mais, en 1870, le pape mit fin aux « cellules de luxe » et enjoignit les soeurs à la vie communautaire. Aujourd’hui encore, une partie du monastère est occupé.

Nous sommes conquis. 

Une petite glace au fromage après la visite, hummmm !


Nous mangeons des empenadas à l’hôtel et nous nous reposons avant de partir faire un goûter qui va se transformer en dîner à Chaqchao. Les enfants se régalent d’un bon gâteau au chocolat ! 
Nous finissons la soirée autour d’un dessin animé en famille. 

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