
Nous quittons notre hôtel et nos amis de voyage pour rejoindre la ville de LOIKAW en deux jours. Nous avons fait le choix de ne pas prendre la voie terrestre. Nous descendrons le lac INLE – en réalité, quand nous parlons du lac INLE, il s’agit de trois lacs reliés par un canal – pour arriver en fin de journée sur le troisième lac pour y passer la nuit.
Chaudement emmitouflés dans des couvertures, nous partons, à 7 heures 30, avec la compagnie Inle Boy. Sur le lac, les pêcheurs travaillent. Les enfants prennent le chemin de l’école. Nous passons par les jardins suspendus.

Nous faisons un premier arrêt à KYONE sur le marché des cinq jours. Il s’agit d’un marché qui tourne entre plusieurs sur 5 jours autour du lac INLE. C’est le lieu où se rejoignent les minorités. Nous arrivons par les maisons des pêcheurs. Le marché est important.




Nous arrivons par le côté touristique. Ils nous disent tous en français « c’est joli, c’est pas cher, négocier, avoir un discount ». Tout est dit !
Nous nous perdons dans les dédales du marché envahis par les birmans. Nous retrouvons les habits traditionnels des Pa-Oh, les habitants du lac.











Nous traversons des villages sur pilotis. Les fils de coton sèchent au soleil. Les buffles sont lavés dans le lac. Les hommes pêchent. Les birmans travaillent les champs.



















Nous nous arrêtons au village des potiers.
Nous nous arrêtons à un premier atelier.





Puis, nous nous promenons dans le village avant de trouver un second atelier. La potière nous explique qu’elle met une minute par tasse et une heure pour une jarre. Les potiers vont chercher la terre à 2 km qu’ils mettent en poudre. Puis, ils travaillent la terre. Le premier jour, elle tourne son pot. Le deuxième jour, elle ponce son pot avec le bambou. Le troisième jour, elle pose la couleur. Le quatrième jour, le pot est mis au vent (mais pas au soleil). Le cinquième jour, le pot est mis au four de 4 heures du matin à 19 heures. Le dernier jour, le pot est mis au soleil. Les enfants sont contents car chacun peut essayer de tourner. Pour remercier la potière, nous achetons des petits personnages : un couple chan de la même tribu que la potière et un autre pahau les couples et la femme moon. Nous reprenons la route.












Nous nous arrêtons à SAMKAR. Les vieux stupas sont beaux. Par contre, le monastère ne nous fait pas rêver.










Nous mangeons au restaurant : A little lodge in Samkar. L’hôtel était trop cher pour notre bourse mais je voulais y aller pour profiter du cadre. Le repas est délicieux et très fin.




Nous repartons de la jetée située à côté du restaurant.








Nous enchainons par le deuxième lac. Nous arrivons au troisième lac et dormons sur l’île à LWAL PANN SONE VILLAGE. Le personnel vient nous accueillir et nous aider à porter les sacs. Ici, je ne porte rien ! Je dois dire que c’est agréable. Comme d’habitude, nous sommes accueillis avec une tasse de thé.




Nous prenons possession de notre bungalow. C’est juste formidable. Tous les matelas sont disposés les uns à côté des autres. Nous devrions bien dormir !
Nous retournons boire un verre de thé et le gérant vient nous offrir un verre de riz fermenté. Nous n’aimons pas ça ! Il nous propose de baisser le prix de la chambre de 10$, comment dire, nous sommes contents ! Les garçons partent jouer avec les poules et dans le jardin – enfin – ce qu’il en reste car tout est sec. Luc se fait courser par une poule car il l’embête. Nous nous installons sur une table face au lac et au coucher de soleil. Qu’est-ce que nous sommes bien ! Nous dînons un peu avant 19 heures. Luc est content d’aider à servir. Il aime aller dans les cuisines et regarder ce qui s’y passe. Nous goûtons le poisson du lac. Nous commençons à regarder un documentaire sur les oiseaux. Mais, nous sommes tellement fatigués que nous ne le regardons pas entièrement. Nous dormons avant 21 heures !

En ces temps de confinement etes vous toujours en voyage. Si oui profitez en bien car notre aventure a nous consiste à passer du salon à la cuisine avec une balade dans le jardin!