Nous prenons notre petit déjeuner tous ensemble après une belle nuit de sommeil.

Nous laissons nos copains, Pascale, Sébastien & Basile à la guesthouse. Nous embarquons leur fille Jeanne pour aller sur le lac Inle en compagnie de l’autre famille tour du mondiste rencontrée en Nouvelle-Zélande. Ce lac est le second plus grand lac du pays, avec une surface estimée de 12 000 hectares, et un des plus hauts puisqu’il culmine à 884 mètres.

Le tuck-tuck est là à 8 heures 30.
Nous embarquons dans notre bateau et prenons le canal principal pour rejoindre le lac.


La lumière est belle, le long des montagnes, la brume a envahi l’horizon. La quiétude des lieux me séduit immédiatement.
La vie sur le lac Inle est bien présente. Pêcheurs, ramasseurs de plantes,… Les birmans travaillent. Ils vivent sur le lac et du lac.
Ces pêcheurs qui dansent sur un pied avec leur filet, me subjuguent. Les poissons pêchés dans le lac sont une des bases de l’alimentation.
La jacinthe d’eau, une plante flottante originaire du Brésil, obstrue les canaux et couvre de larges surfaces du lac, privant les plantes et les animaux de la lumière du soleil. Aussi, les birmans nettoient le lac de cette plante aquatique envahissante.
Les habitants cultivent aussi des légumes et des fruits sur des jardins flottants. Ceux-ci sont formés de racines extraites des parties les plus profondes du lac, qui sont rassemblées en « nappes » ancrées par des piquets de bambous. Ces jardins montent et descendent avec le niveau de l’eau, ce qui leur permet de résister aux inondations. Ils sont extrêmement fertiles, grâce à l’eau chargée de nutriments. Le riz est aussi cultivé sur les berges.



Le lac souffre de l’augmentation de sa population. Sa surface a diminué, les collines environnantes ont été déboisées pour le bois de chauffage. Cette déforestation et l’augmentation de l’agriculture sur son bassin versant ont augmenté l’apport de vase et de nutriments : la vase comble le lac et les nutriments favorisent la croissance des plantes et des algues et pourrait provoquer un phénomène d’eutrophisation. Les jardins flottants eux-mêmes diminuent la surface du lac, à mesure que leur support se transforme en sol.
Nous faisons un premier arrêt pour regarder le travail de l’argent à INCHAN VILLAGE INLAY.









Les enfants apprécient d’admirer le travail de ces hommes.










Nous nous arrêtons, ensuite, à la PHAUNG DAW OO PAGODA. Jean dit en rentrant dans la pagode : « On a déjà fait ça plusieurs fois ! ». Je pense qu’il n’a pas encore compris que nous allons en voir encore pendant plusieurs mois ! Les 4 bouddhas sont tellement recouverts d’or qu’ils ressemblent plus à de gros cailloux !



Sur les bateaux, les enfants commencent à se mélanger entre les deux familles !
Nous continuons par INN PAW KHAN pour voir un atelier de tissage. Nous retrouvons les métiers à tisser utilisés la veille. Certains sont beaucoup plus sophistiqués. Nous apprenons que deux jours sont nécessaires pour fabriquer un longhi et deux mois pour confectionner un foulard avec 4000 fleurs de lotus roses ! L’écharpe doit être lavée et teinte. Les enfants ont faim ! Les bateliers nous déposent dans un restaurant.






Le tour est bien rodé, nous suivons tous plus ou moins le même chemin.
Nous remontons dans le bateau pour faire un nouvel arrêt à fabrique de tabac avec la feuille cherooy leaf. Tous les enfants sont avec nous, installés sur un tapis à l’avant du bateau ; les fauteuils ont été enlevés pour leur laisser plus de place !





Nous prenons la route pour INDEIN. Elle est très belle. Nous empruntons un canal. Les enfants s’amusent et rigolent chaque fois que nous passons des espèces de portes situées à un niveau d’eau supérieur, cela leur donne l’impression d’être dans un manège !









Nous adorons la SHWE INN TAIN PAGODA un mélange délicat entre l’homme et la nature. Nous nous perdons dans les vieilles stupas. Luc court et tombe ; les birmans se précipitent pour le soigner.






















La couleur de la fin de journée est magnifique. Les birmans sont au bord du lac. Ils se lavent et lavent le linge.
Nous terminons notre périple par NGA PHE CHAUNG MONASTERY, le monastère des chats sauteurs. Les chats sont bien là mais ne sautent pas ! L’ambiance est douce dans ce vieux monastère fait en bois.














Nous rentrons tranquillement avec le coucher de soleil sur le lac. Les pêcheurs sont là, dansant sur leur barque avec le soleil couchant.
Nous rejoignons Pascale, Sébastien et Basile et retournons au restaurant de la veille. Je reste parler tard avec Pascale. J’apprécie vraiment sa compagnie. Cela fait du bien de discuter avec d’autres personnes que nous !