Le matin, nous ne faisons rien de particulier : devoirs et détente.
Nous mangeons et partons au 12ème festival de la photo de YANGON.
Nous arrivons au Rosewood Hôtel, un hôtel prestigieux de Yangon. J’ai l’impression que nous sommes invités à un mariage. Nous revoyons les divers invités et les photographes rencontrés la veille. Tout le monde se reconnaît et se parlent.
Nous marchons tous ensemble, en cortège jusqu’à l’embarcadère du ferry, Data Ferry.
Nous allons voir les photographies de Franck Seguin, un des plus grands photographes de sport du moment, accrochées de part et d’autre du bateau.
Ce sont des photographies de l’apnéiste Guillaume Nery qui nagent à côté des cachalots. Il danse avec ces géants des mers. Fabuleux!
Photographies colorées par une vision humaniste.
Sentiment qu’elles n’appartiennent plus à l’artiste,
Douce impression que ces œuvres volent au vent,
Et contempler la beauté des océans,
Elles sont désormais offertes au reste du monde,
Totalement transportées par les ondes.
Cadeau infini légué à la postérité,
Juste pour les regarder, les admirer.
Délivrer un message urgent,
Se dire qu’il nous appartient de protéger ce riche néant.
Nous attendons le départ du ferry pour prendre un minibus qui nous conduit à la station centrale de Yangon.
La gare est un bel édifice. Un lieu de passage.
Ici, les photographies de Franck SEGUIN sont installées en hauteur, encore totalement accessibles.
Nous terminons la journée à l’Institut Français.
Nous admirons les photographies de Pascal Maître sur Kinshasa et celles des « twins », les frères Hassan et Hossein Rowshanbakht sur le thème « défiguré ».
Le cadre, une fois de plus, est agréable. Nous dînons en écoutant des concerts.
Culture, réflexion.
Moment magique.