On se réveille vers 6 h 45 pour prendre notre petit déjeuner : une boisson chaude à base d’avoine avec des raisins, pain, confiture.
Ciprinao arrive avec el caballo Clementes. C’est le temps des « aux revoirs » à Bernardino.
Guidés par Nelson de l’agence RITISUYO, nous marchons dans la brume jusqu’au col IPZAYCOCHA à environ 4.600 mètres d’altitude. Heureusement que le cheval est là. Les enfants montent dessus à tour de rôle. Les paysages sont beaux.
Nous rencontrons une communauté en chemin, des alpagas. Il fait froid, le temps est couvert mais c’est très agréable de se retrouver comme « seuls au monde » dans le Pérou.
Le col nous semble loin, nous marchons à une bonne allure mais avec parfois le souffle coupé du fait de l’altitude.
Amaya a du mal à gravir la fin de la montagne. Heureusement que Cipriano s’en rend compte et vient l’aider avec son cheval. Elle n’en pouvait plus.
Pour nous couper du vent, nous redescendons vite le col jusqu’à une communauté IPZAYCOCHA qui appartient à la région de PATACANCHA, le col étant la limite entre les deux régions.
Nous prenons notre pique-nique à coté du lac et de deux petits enfants qui viennent à notre rencontre. Nous partageons avec eux notre repas. Manifestement, ils n’ont jamais dû gouter à nos gâteaux et ne voient que très rarement des touristes.
Nous repartons. Nous voyons des alpagas, peu de lamas (1 tombé de la roche), des aigles et des mouettes des Andes. Les chiens gardent les troupeaux d’alpagas: nous n’avons pas envie de nous en approcher car ils montent la garde. Par contre, ils ne viennent pas vers nous.
Amaya arrive à toucher du bout des doigts un alpaga « très touffu », selon elle, elle est aux anges !
Nous arrivons à 15 heures chez Juan qui nous accueille avec des colliers de fleurs et de la musique.
Juan a tout prévu : il nous propose une chambre parentale et une pour les enfants, top ! (en réalité, les enfants auront peur de dormir seuls ).
Juan nous vêtit de vêtements traditionnels et nous dansons avec eux !
Bien sûr, nous jouons le jeu et achetons là aussi des petits souvenirs : une fronde « honda » pour Jean (arme de défense des incas), une écharpe pour Amaya et un bonnet pour moi.
Teofilo, notre cuisinier, et Roberto préparent la patanchaka, repas traditionnel cuit dans la terre. La viande et les légumes sont placés dans un trou, recouvert de papier mouillé et de terre.
Nous profitons du temps autour du thé et de pop corn à faire une partie de belotte (il manque seulement le feu de cheminée).
Nous mangeons tous ensemble ce bon repas et allons au lit vers 20 heures avec…. des bouillottes : quelle belle initiative ! Guillaume dort avec les garçons et amaya avec moi.
Bonjour Marjorie et bravo pour ce blog !
J’adore et je vais donc le suivre durant 1 année.
C’est une chance unique dans sa vie de pouvoir organiser en famille ce tour du monde.
De belles rencontres, des paysages inoubliables, un moment pour se poser et aller vers l’autre.
A très vite,
Eric
Merci. Oui, c’est une vrai chance et on en profite à chaque instant. des bisous au club
Magnifiques paysages et que belles rencontres! Gros bisous à tous, les amis. Philippe et Rossella